RACAILLE Le mot "racaille" est un terme péjoratif

RACAILLE

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Le mot "racaille" est un terme péjoratif servant à désigner une personne ou une catégorie de personnes, souvent la frange considérée comme méprisable d'un groupe.

Situation

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A l'origine, la racaille était localisée dans les banlieues dites "à revenus modestes", mais depuis la récupération générale du phénomène par MTV, la racaille est devenu une attitude à la mode qui touche toutes les fractions d'adolescents de la société.

Identification

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La racaille porte un ensemble sports wear, le plus souvent unis, dans des coloris vert pomme, rouge cerise, bleu océan ou jaune poussin comme les Power Rangers. La racaille est toujours en bande, sinon c'est pas de la racaille. Posté à l'entrée des métros, aux Champs élysées, à la gare du Nord, à Chatelet ou à la Defense, la racaille chasse. Sa technique, bien qu'extrêmement primitive s'avère des plus efficace, elle consiste à alpaguer tout ce qui se présente dans un premier temps, puis voir ensuite ce qu'on peu lui soutirer; une cigarette, quelques menues monnaies, un portable ou encore un numéro de téléphone s'il s'agit d'une jeune fille. Le plus difficile pour la racaille est de parvenir à se faire comprendre par son interlocuteur. En effet la barrière de la langue est fréquemment un obstacle et, le plus souvent, s'il ne veux pas rentrer bredouille, la racaille est obligé de s'énerver.

Culture

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La racaille possède sa propre culture. Un des signes le plus évident de cette culture est le language.
La langue parlée par la racaille se décompose en variations autours de trois thèmes principaux:
1. Wesch: (primordial) Signe distinctif qui, outre la tenue vestimentaire, permet de s'identifier comme appartenant bel et bien au même groupe social afin d'engager la conversation plus avant.
Variante; Wesch Queskia: se traduit par; Moi, membre représentatif du groupe social que l'on peu identifier sous le terme "Wesch", suis outré par ton comportement à mon égard et te demande expressément de me fournir de plus amples explications sur cette attitude des plus disconvenante.
2. T'as vu: Vise à obtenir confirmation que son intrlocuteur entends, accepte et apprécie à leur juste valeur les propos soutenus.
3. Sa mère: Vise à exprimer son désappointement face à la fatalité d'une posture désavantageuse.

Conditions de vie

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La racaille est en colère, c'est un Bad Boy qui a la rage du Ghetto et de brèves précision sur ces conditions de vie nous aident à comprendre pourquoi.

En effet, et à l'instar des jeunesses de la mort de Cali ou Bogota, des Favelas de Rio ou des renégats de Lagos City, la racaille connait l'injustice et la misère au quotidien. Sait-il seulement ce qu'est l'eau potable? Pour lui, il est des concepts abstraits tels que l'eau chaude, le chauffage, la C.M.U., les assedics ou l' I phone...

Il n'y a qu'à voir un peu ce de quoi la racaille est contraint à se nourrir pour comprendre son désarroi.

Influences

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La racaille entretient sa rage en écoutant des raps. Raps dont les textes incitent au mépris de la femme et de toutes règles de civilité. Le message est diffusé clairement et dans un style peu fouillé pour un impact plus large; Rejeter la société, c'est à dire précisément celle crée et voulue par les grandes compagnies multinationales (telles que Nike), qui vise l'aliénation de l'individu et devenir un gangster afin de voler ou 'tout niquer" pour pouvoir s'acheter sa paire de Nike... Il est à noter que les auteurs de ces raps sont, le plus souvent, de bons garçons de bonne famille, voir des jeunes filles de bonne condition, et qui, grâce à la vente des CD, mènent grand train dans de somptueuses demeures loin du tumulte des banlieues.

Effets

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On peu constater les effets de ces raps directement après écoute. Gonflés de haine envers les institutions et tout ce qui se présente, la jeune racaille, désœuvré, va, avec sa bande, les bulles d'air battant la poussière morne des bitumes endormis, cherchant le généreux "Cefran", la pauvre brebis seule et isolée qui, dans un élan de compréhension prettera sa face afin qu'ils puissent y déverser toute leur colère.

Redaction: Omar Mahtuéh